« L’homme est ce qu’il croit. »
Anton Tchekhov
« Ils peuvent parce qu’ils croient pouvoir. »
Virgile
Les croyances sont les filtres avec lesquels nous percevons le monde qui nous entoure. Elles sont les directives qui régissent notre cerveau. Quand nous croyons fermement que quelque chose est vrai, c’est comme si nous donnions à notre cerveau une indication voire un ordre sur la représentation des événements. Dirigée de façon positive, la croyance peut devenir un outil des plus puissants pour réaliser nos désirs les plus fous. Cependant, une croyance qui entrave notre action peut figer indéfiniment notre élan et avoir des résultats catastrophiques sur notre évolution.
Les croyances sont donc la boussole qui nous guide vers notre but et qui surtout nous donne l’énergie pour l’atteindre.
Dans son ouvrage, La volonté de guérir, de Norman Cousins, journaliste américain, celui-ci nous y raconte comment il a rencontré Pablo Casals, l’un des plus grands musicien du vingtième siècle. C’est une belle histoire de croyance :
Cousins raconte comment il a rencontré Casals peu avant que le grand violoncelliste ne célèbre son quatre-vingt-dixième anniversaire. Casals était si frêle et affecté par l’arthrite qu’il avait besoin d’aide pour s’habiller. Il souffrait également d’emphysème. Celui-ci avançait en traînant les pieds, le dos voûté. Ses mains étaient gonflées, ses doigts recroquevillés. C’était un vieillard très fatigué. Avant même d’avoir pris son petit déjeuner, Casals se dirigea péniblement vers le piano, un instrument dont il jouait à la perfection. Il s’installa avec beaucoup de difficulté sur le tabouret. Puis, au prix d’un grand effort qui parut terrible, il posa ses doigts gourds sur le clavier.
Et alors, là le miracle se produisit. D’un seul coup, Casals se transforma complètement sous le regard ébahi de Cousins. Il se mit dans un état dans un état de croyance féconde, il se revit jeune et sa physiologie se modifia à un point incroyable : il commença à bouger et à jouer, provoquant dans tout son corps et sur le piano des effets qui n’auraient dû être possibles que de la part d’un pianiste en bonne santé, fort et souple. « Ses doigts se dénouèrent, raconte Cousins, et se dirigèrent vers les touches comme des boutons de fleurs vers le soleil. ».
John Stuart Mill, philosophe britannique a écrit sur ce sujet : qu’un être qui possède une croyance a autant de de force que quatre-vingt-dix-neuf êtres qui n’ont que des intérêts.
À suivre…
Hum! Vraiment intéressant ce message. Quelle magnifique histoire! Merci!
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Une autre histoire inspirante suivra! Merci chère Johanne 😉
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