La poétesse Elena Martinez m’a adressé cette lettre très touchante :
Bonjour à chacun d’entre vous !Je voulais prendre le temps mérité pour remercier comme il se doit Monsieur Mohamed Salah Ben Amor de nous avoir permis de mettre en commun notre poésie dans une anthologie qui aura pour titre: La poésie plus forte que le Covid.
Ce fut, pour lui beaucoup de travail et d’accommodations. Mais malgré les obstacles, il a tenu le coup. Merci et bravo pour votre persévérance et votre amour inconditionnel de la poésie.
Je suis si fière de représenter le Canada dans cet anthologie et c’est avec humilité mais dignité que je vais assumer cette responsabilité.
J’ai commencé à écrire de petits poèmes à l’âge de cinq ans, cela s’est imposé à moi tout autant que respirer. Mon père me disait souvent que la poésie, l’écriture ne fait pas vivre…qu’elles ne remplissent pas nos ventres vides…que ce n’est qu’une échappatoire pour des esprits » fleur bleue’…Papa, tu as eu raison sur bien des choses concernant la vie, mais pas celle-ci :La poésie fait VIVRE, ce fut le cas pour moi et faute de remplir mon ventre affamé, elle a nourri mon existence de sa présence.
Sans la poésie, je ne serais plus ici…
Elena
