
Les heures s’effilochent toutes en douceur
Moi, je t’attends
Elles déambulent dans l’oreillette de mon cœur
Je n’y peux rien, moi, je t’attends
J’ai inventé cent stratagèmes
Pour tromper mon impatience
J’ai dit mille fois je t’aime
Dans le plus mystique des silences
À l’arrondi serti d’une bedaine
Et par le hublot opaque de la peau
Je te devine sans même te voir
Mais je sais que tu seras beau
Car mes yeux attendris se feront le miroir
De toutes tes premières fois, en ce monde nouveau
Et aussi tes faux pas te conduisant à l’espoir
Que nos bras seront toujours là pour te recevoir
Tu es si loin, tu es si près, mon bel enfant
Pourtant, tu graveras ton prénom à toutes les pages de mon histoire
Car depuis la nuit des temps, moi, je t’attends
© Tous droits réservés, Elena Martinez