Mon esprit plane bien au-dessus des nuages
Contemple de haut, le grand tableau du paysage
En suspend, sur l’aile légère du vent
Loin des orages fougueux et des tourments
L’azur garde à vue tous ses moutons
Boules de coton qui s’effilochent à l’horizon
Tout devient rayonnant et si clair
Lorsque l’écheveau du ciel tisse sa lumière
Je perçois de douces vagues rimailler à l’unisson,
Les cœurs éblouis de tant de beauté s’émeuvent
Des coulées de larmes se déversent et pleuvent
A genoux j’invoque le ciel, des prières et des oraisons
Sous l’ombre gaie des palmiers, les jets d’eau frémissent
Le silence rêveur se distrait, nous entraîne éperdument
Vers ce soir charmant qui tombe et danse passionnément
Des flots incessants de lueurs Jouissent et s’épanouissent
Dans les sentiers, les galets méditent, éparpillés
Formant un jardin singulier de paix et de sérénité
Les fleurs champêtres clament au soleil leur béatitude
Et courbent leurs corolles vers la terre en signe de gratitude
© Elena Martinez & Mohammed El Qoch
A quatre mains
