Après six heures et trente minutes de vol, le Royal air Maroc dans lequel j’ai pris place atterri à Casablanca. Le soleil est au rendez-vous. L’accueil chaleureux des personnes qui m’attendent comme une invitée de choix voire une princesse des contes de mille et une nuit…
Première escale de ce périple un arrêt poétique à Marrakech. Marrakech ville de tous les contrastes, ancienne cité impériale de l’Ouest du Maroc est une ville abritant des mosquées qui appellent aux prières, des palais royaux et des jardins somptueux. Dans ce cadre enchanteur s’élève un mur, un rempart, séparant la nouvelle partie de la ville de l’ancienne, une cité médiévale, la Médina. La misère dévoilée y côtoie la richesse déployée pour les touristes.


La Médina
La Médina avec ses allées entremêlées tel un labyrinthe aux couleurs de terre cuite par le soleil, où les souks (marchés publics) sont animés par des vendeurs colorés et persuasifs. Des artistes du négoce et l’art du marchandage. Nous pouvons y retrouver des étales improvisés et branlants crouler sous le poids des étoffes, des poteries, des théières en étains, des babouches, des bijoux traditionnels, des caftans et des djellabas, des épices et herbes des médicinales mais également de la nourriture exposée plus longtemps que ne le suggérait les normes d’hygiène et salubrité du Québec. Nous pouvons y voir des poulets suspendus à leur crochet, des pains plats et autres douceurs typiques, plus sucrées les unes que les autres qui attirent autant les enfants, les grands que les abeilles (des essaims au grand complet) qui butinent le glaçage en sucre des mille-feuilles comme si ce fut le nectar de fleurs. Toutes ces odeurs se fondent les unes dans les autres pour n’en faire qu’une qui nous enveloppe. Des effluves d’épices, de sucre et de musc. Cependant, parfois à l’improviste une senteur nauséabonde est portée par le vent, une odeur de poisson, je souris car j’ai l’impression de me retrouver dans une BD d’Astérix et de son vendeur de poisson, Ordralfabétix. Moi qui adore le poisson, je me suis promis de m’en tenir loin durant ce séjour. Toutefois, ce qui m’a fasciné le plus ce sont les habitants, hommes, femmes, enfants, jeunes et vieux parfois même des familles entières, chevauchant à vive allure et frénétiquement leur mobylette, bicyclette, scooter dans les ruelles étroites et sinueuses de la cité, klaxonnant à qui mieux mieux aussi bruyants que des abeilles qui tourne en rond inlassablement bzzzzzzz…Ce son a imprégné mon cerveau si bien que j’e ai rêvé la première nuit, dans le confort princier de ma couche au Riad Ben Tachfine.






Le Riad Ben Tachfine, un joyau dans l’écrin de la Médina. Ce n’est pas un hôtel mais plutôt comparable à un gîte du passant luxueux. La beauté y est partout et l’hospitalité de ses hôtes irréprochable et que dire de la cuisine, un pur délice. J’ai pu m’y régaler, de crêpes aux mille trous, de confitures, de miel, de tajine, d’une délicieuse salade d’aubergines et de délicieux thé à la menthe très sucré servi selon un rituel ancestral. Pas étonnant que les maghrébins aient la dent sucrée quand on voit la grosseur de leurs carrés de sucre…Ici le « sukair » coule à flot!




Le jardin de Majorelle, un lieu enchanteur ou le bleu est à l’honneur!








RABAT (la capitale), sa Kasbah et sa marina, Salé…Salé la ville des pirates!


















On prépare l’arrivée du Pape François!
http://www.rfi.fr/afrique/20190331-maroc-grande-messe-pape-francois-rabat







Elena Martinez, tous droits réservés